BIENVENUE À L'ÉGLISE PROTESTANTE DE BOURG-LA-REINE
![]() À chaque jour sa peine
L’année 2020 s’est terminée. Enfin, diront peut-être certains, tant ont pu être lourdes les peines vécues, tant peuvent être grandes la lassitude et l’envie de tourner la page. D’autres rappelleront que tout n’était pas si mauvais, que 2020 a aussi pu apporter du bon temps passé en couple ou en famille, du temps pour lire et faire de la musique, prier et réfléchir, se préoccuper et prendre soin des autres. Solitude, incertitudes, surcharge de travail parfois difficilement soutenable ou au contraire de longues journées privées de leurs occupations habituelles ou interdites aux visites : quoi que 2020 nous ait apporté, l’année 2021 risque de le prolonger au moins pour quelque temps encore. Surtout l’avenir le plus proche reste placé sous le signe de l’interrogation. Nos activités pourront-elles se dérouler comme prévues aux mois de janvier et février ? Nous l’ignorons. Cela vaut-il seulement la peine de faire des projets, de fixer une date, d’organiser une rencontre, de préparer un événement, de prévoir peut-être même un déplacement ? En lisant ces lignes, vous en saurez plus que moi en les écrivant. D’ailleurs le lot plus commun de l’être humain n’est-il pas, à bien y réfléchir, de ne pas pouvoir prévoir grand-chose à l’avance ? Pourtant il ne cesse d’essayer, si bien que Jésus oppose à toutes les tentatives : « Ne vous mettez donc pas en souci pour demain, car demain aura souci de lui ; à chaque jour suffit sa peine. » (Mt 6,34) Cette parole devenue un dicton populaire exprime mon vœu pour vous, chers lecteurs, pour 2021 : Assez de force et de courage pour faire face, chaque jour à nouveau, à la peine du jour, de quelle nature qu’elle soit ; assez de détachement pour ne pas y ajouter. Et au-delà du dicton, ayons en tête le verset qui précède et qui nous rappelle qu’il en va aussi de nos priorités : « Cherchez d’abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera surajouté. » (Mt 6,33) Voilà l’objectif fixé : ce faisant, que votre année s’avère bonne, heureuse et bénie ! Pasteur Eva Guigo |
À découvrir: le nouveau site de la Mission Intérieure, association de l'Inspection luthérienne de Paris dont fait partie notre paroisse
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« IL Y A UN TEMPS POUR CHAQUE CHOSE »
par Verena Gonin, présidente du Conseil Presbytéral
L’Année 2020 fut une année comme aucune autre depuis très longtemps. Une année où on nous annonçait tous les jours un nombre élevé de morts ; où, pour éviter d’autres décès, on paralysait la vie ordinaire. Les rituels habituels de deuil et de réunions familiales étaient, pour la même raison, suspendus. La vie d’Eglise, pourtant si nécessaire à la rencontre fraternelle et à la réflexion spirituelle, en a été de même gravement affectée.
Mais, sur une note plus positive, je remercie beaucoup notre pasteure et les si nombreux paroissiens qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour maintenir de diverses façons la grande fraternité de notre communauté. Je ne parle pas seulement du soutien financier – merci mille fois ! - mais aussi du souci de préserver et de développer les relations des uns avec les autres, et surtout avec ceux qui était seuls. J’ai été aussi très heureuse de la présence aux cultes d’une assemblée aussi nombreuse que les contraintes sanitaires le permettaient.
La confrontation avec la maladie et la mort a causé chez beaucoup une grande peur souvent paralysante. Mais elle a aussi suscité beaucoup de discussions et de réflexions dans nos cercles amicaux et familiaux : dans nos paroisses aussi il serait bon d’aborder un tel sujet. La Foi ne supprime pas cette question essentielle de la finitude ; mais demandons-nous comment elle l’éclaire et nous aide à bien la poser.
Interdictions, limitations, fermeture de frontières: certains d’entre nous ont souffert de ne pas voir leurs proches . Cela nous prouve que les relations familiales et les amitiés sont essentielles pour notre bien-être. Nous avons fait l’expérience de passer beaucoup de
temps au téléphone pour soutenir des proches ou de moins proches quand ils n’allaient pas bien.
Il faut continuer dans ce sens par tous les moyens de communication, et même certainement par ce moyen « démodé » et pourtant si riche que sont les lettres. Nous avons maintenu nos cultes, parfois par ZOOM, nous les avons repris dans l’église dès que ce fut possible, en adoptant une forme différente pour la Sainte Cène, ce qui n’a pas été le cas dans un certain nombre de paroisses. Nous étions moins nombreux par la force des choses, mais on sentait une grande fraternité et une véritable chaleur humaine.
Vu les incertitudes qui perdurent, je ne vous annonce ni un programme d’activités ni un calendrier précis pour 2021, sans rien exclure toutefois. Depuis bientôt un an nous naviguons à vue, et nous nous adaptons. Nous prenons les jours comme ils viennent et nous les remplissons comme nous pouvons. Cette suspension du temps ordinaire et la fixation au foyer pour beaucoup, nous ont obligés à vivre l’essentiel et souvent à réfléchir et à lire. Nous avons été nombreux à ranger, mais avons aussi mis de l’ordre dans nos pensées. Nous avons abandonné certaines certitudes et, j’en suis sûre, beaucoup ont repris en main notre Bible et y ont découvert des trésors ; comme le dit L’Ecclésiaste, « il y a un temps pour chaque chose ».
Nous entrons maintenant dans une année nouvelle, que tous nous espérons meilleure. Comme les contraintes ne vont pas disparaître du jour au lendemain, profitons de ce que nous avons appris et vécu en 2020 pour rechercher un meilleur équilibre et un allant joyeux en 2021, et cela autant, je le souhaite, pour la vie privée que pour la vie de notre paroisse.
De la part du Conseil presbytéral, je vous souhaite une année 2021 bénie, avec la santé, et pleine d’une espérance, d’une joie et d’une fraternité encore plus profondes.
par Verena Gonin, présidente du Conseil Presbytéral
L’Année 2020 fut une année comme aucune autre depuis très longtemps. Une année où on nous annonçait tous les jours un nombre élevé de morts ; où, pour éviter d’autres décès, on paralysait la vie ordinaire. Les rituels habituels de deuil et de réunions familiales étaient, pour la même raison, suspendus. La vie d’Eglise, pourtant si nécessaire à la rencontre fraternelle et à la réflexion spirituelle, en a été de même gravement affectée.
Mais, sur une note plus positive, je remercie beaucoup notre pasteure et les si nombreux paroissiens qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour maintenir de diverses façons la grande fraternité de notre communauté. Je ne parle pas seulement du soutien financier – merci mille fois ! - mais aussi du souci de préserver et de développer les relations des uns avec les autres, et surtout avec ceux qui était seuls. J’ai été aussi très heureuse de la présence aux cultes d’une assemblée aussi nombreuse que les contraintes sanitaires le permettaient.
La confrontation avec la maladie et la mort a causé chez beaucoup une grande peur souvent paralysante. Mais elle a aussi suscité beaucoup de discussions et de réflexions dans nos cercles amicaux et familiaux : dans nos paroisses aussi il serait bon d’aborder un tel sujet. La Foi ne supprime pas cette question essentielle de la finitude ; mais demandons-nous comment elle l’éclaire et nous aide à bien la poser.
Interdictions, limitations, fermeture de frontières: certains d’entre nous ont souffert de ne pas voir leurs proches . Cela nous prouve que les relations familiales et les amitiés sont essentielles pour notre bien-être. Nous avons fait l’expérience de passer beaucoup de
temps au téléphone pour soutenir des proches ou de moins proches quand ils n’allaient pas bien.
Il faut continuer dans ce sens par tous les moyens de communication, et même certainement par ce moyen « démodé » et pourtant si riche que sont les lettres. Nous avons maintenu nos cultes, parfois par ZOOM, nous les avons repris dans l’église dès que ce fut possible, en adoptant une forme différente pour la Sainte Cène, ce qui n’a pas été le cas dans un certain nombre de paroisses. Nous étions moins nombreux par la force des choses, mais on sentait une grande fraternité et une véritable chaleur humaine.
Vu les incertitudes qui perdurent, je ne vous annonce ni un programme d’activités ni un calendrier précis pour 2021, sans rien exclure toutefois. Depuis bientôt un an nous naviguons à vue, et nous nous adaptons. Nous prenons les jours comme ils viennent et nous les remplissons comme nous pouvons. Cette suspension du temps ordinaire et la fixation au foyer pour beaucoup, nous ont obligés à vivre l’essentiel et souvent à réfléchir et à lire. Nous avons été nombreux à ranger, mais avons aussi mis de l’ordre dans nos pensées. Nous avons abandonné certaines certitudes et, j’en suis sûre, beaucoup ont repris en main notre Bible et y ont découvert des trésors ; comme le dit L’Ecclésiaste, « il y a un temps pour chaque chose ».
Nous entrons maintenant dans une année nouvelle, que tous nous espérons meilleure. Comme les contraintes ne vont pas disparaître du jour au lendemain, profitons de ce que nous avons appris et vécu en 2020 pour rechercher un meilleur équilibre et un allant joyeux en 2021, et cela autant, je le souhaite, pour la vie privée que pour la vie de notre paroisse.
De la part du Conseil presbytéral, je vous souhaite une année 2021 bénie, avec la santé, et pleine d’une espérance, d’une joie et d’une fraternité encore plus profondes.
Prendre soin des pasteurs
L’EMPP (Entraide Médicale Protestante Pastorale) soutient les pasteurs et leurs familles depuis 1927. Privée de sa vente annuelle de Noël, en raison des mesures sanitaires, elle appelle plus que jamais à la générosité de tous. Lire la suite
L’EMPP (Entraide Médicale Protestante Pastorale) soutient les pasteurs et leurs familles depuis 1927. Privée de sa vente annuelle de Noël, en raison des mesures sanitaires, elle appelle plus que jamais à la générosité de tous. Lire la suite
PAROISSE LUTHÉRIENNE DE BOURG-LA-REINE
EGLISE PROTESTANTE UNIE DE FRANCE 26 rue Ravon 92340 Bourg-la-Reine - Tel : 01 46 64 24 40 Mail : pasteur.eva.guigo@gmail.com - Site internet : www.protestants.weebly.com |